BIO...

Sophie André, est une artiste peintre française, née en 1964, près de Paris.

Licenciée d'Arts plastiques en 2002, elle a suivi les cours du soir à l'ENSBA, et à l’École Duperré tout en poursuivant une carrière en parallèle dans le merchandising et la décoration de vitrine.
Après avoir rencontré un certain succès à travers de nombreuses expositions et d’échanges autour de l’expression du corps de la femme, elle poursuit à partir de 2015 un autre chemin qui allie la recherche matiériste et la notion de couleur. L’espace alors s’ouvre devant elle, son geste se libère sur la toile alliant lignes et couleur.

Depuis 2023, date à laquelle elle cesse son activité de décoration, elle ira encore plus loin dans l’investigation du matériau. En effet, elle poursuit une quête sans relâche du détail qui fait l’œuvre en observant ce qui l’entoure.
Ainsi, des choses qui semblaient insignifiantes prennent sens sous sa main et racontent une histoire qui va nous faire voyager.

"La Peinture..."
De la matière, des couleurs et la toile...Qu'est-ce que la peinture pour moi ?.
Vibration de la couleur comme un moyen de montrer, de sublimer.
Variations des champs d'investigation de la couleur sur les supports, toile, bois, papier, carton.
Les lignes, comme une écriture, droite, courbe ou à la verticale.
Et la matière, comme une base, une structure donnée permettant de cheminer à travers l'espace du support.
Le support comme une surface d'expression abstraite, sans fin...".
"La Gravure..."
Ma préférence va naturellement vers la gravure en relief.
Les outils, burins et autres instruments venant creuser la matrice, l’encre, le papier, forment un univers que j’aime particulièrement car le résultat contient toujours une part de mystère.
En gravure, les possibilités étant inépuisables j’aime mélanger les techniques entre tradition et modernité, ce qui m’emmène vers une démarche d’estampes créatives.

"Les Assemblages..."

L'Art est aussi de mon point de vue expérimental. En effet, sortir des champs créatifs connus de tous est un régale pour les yeux et le cœur.
De ce constat, je pars sur un art dit "récup' art", intégrant à la fois mon goût pour le réemploi, et la poétique des petits éléments organiques ou

fabriqués par nous. Cet art peut voyager et s'épanouir dans divers chemins dans un rythme slow life, autrement dit en réduisant mon impact

consommateur/producteur. A titre d'exemple, quand je récupère le métal sur la plage, je redonne vie à un élément qui n'avait rien à faire dans la nature.

Tous les éléments utilisés viennent du rebus, je ne fais aucune ponction dans la nature.

Par ailleurs, la laisse de mer doit rester à sa place appartenant à un écosystème bien connu donc le bois que j'utilise est un bois industriel déjà manufacturé et échoué sur les plages.